C’est une étude qui a fait grand bruit. Et pour cause, elle est l’une des premières à instaurer un lien de cause à effet entre la présence de résidus de pesticides sur nos aliments et le risque de contracter un cancer par la suite. Publiée lundi 22 octobre dans la revue Jama Internal Medicine, cette étude épidémiologique française démontre que les plus gros consommateurs d’alimentation issue de l’agriculture biologique ont un risque de cancer réduit de 25 %, par rapport à ceux qui en consomment le moins.
Hasard du calendrier, quelques heures seulement après la sortie de cette étude scientifique, l’entreprise toulousaine Miidex a présenté son initiative « Le Goût du vrai ». Spécialisée dans la production de sources d’éclairage LED, la société a ainsi installé sur son site logistique de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) deux serres ces dernières semaines. Deux autres sont déjà en construction, ce qui devrait porter à 600 m2 la surface totale des serres sur place. Des serres dans lesquelles sont cultivés des fruits et des légumes biologiques, de saison, à destination des 75 salariés de Miidex qui travaillent sur place.
« Notre initiative s’inscrit dans une démarche de bien-être au travail, une question qui ne se résume pas seulement aux problématiques des salaires et des horaires. Nous voulons que nos salariés s’alimentent bien et se sentent bien au sein de l’entreprise. Cela permet de les fidéliser et de limiter l’absentéisme », estime Pierre Lassalas, le PDG de Miidex, une entreprise qui fête ses 10 ans d’existence en 2018 avec un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros.
Ainsi, une fois la récolte du jour effectuée (par les salariés eux-mêmes), les fruits et légumes sont mis à leur disposition dans un espace prévu à cet effet. En moyenne, les membres du personnel ont chacun un panier de fruits et légumes par semaine. Une fois ces offrandes de la nature consommées, les employés doivent ramener les déchets végétaux pour… nourrir les 20 poules installées dans deux poulaillers à l’entrée de l’usine, également entretenus par un salarié de Miidex volontaire.
« On réfléchit à construire un ou deux autres poulaillers pour en accueillir davantage. Cependant, la loi nous autorise à détenir jusqu’à 49 poules, au-delà cela est considéré comme un élevage. Pour le moment, elles produisent entre 10 et 15 œufs par jour, aussi distribués aux salariés », ajoute Pierre Lassalas.
« Une économie non négligeable »
D’après ses calculs, le dirigeant, petit-fils d’agriculteur, estime à terme que tous ces équipements offriront au total 5 euros de marchandise par jour et par salarié. « C’est une économie…
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