Semis d’engrais verts

La météo fait le yo-yo. Après une semaine caniculaire suivie d’une semaine automnale, on est revenu à des températures moins extrêmes, mais ça ne va pas durer !

Et on voit tout de suite la différence : les tomates, les courgettes et les haricots, qui avaient fait une pause forcée, recommencent à mûrir, les semis lèvent à nouveau correctement…

… et les jardiniers transpirent toujours autant car il y a du boulot : c’est le moment de mettre en place les cultures d’automne, tâche qui avait dû être décalée à cause de la météo.

En ce moment,Nicolas le jardinier est  en train de planter différentes sortes de choux, de semer des salades qui vont résister au gel comme des scaroles et des chicorées italiennes, et c’est le retour des semis de radis (le légume qui déteste le plus la chaleur).

Tout cela, il peut le faire facilement car sa terre est restée souple pendant l’été.

Mais il y a quelques années, il devait arrêter beaucoup de cultures début septembre et vider son potager pour semer à la place des plantes « engrais verts ».

Ceci dans le but d’améliorer la structure de la terre, ce qui s’est fait progressivement en 3 ou 4 ans.

Maintenant il continue à utiliser des engrais verts, mais plutôt en toute fin de la saison potagère : c’est la féverole, une plante dont les graines acceptent de germer à cette période tardive, fin octobre.

Mais à l’époque, il semait plutôt ce qu’on appelle un « biomax » afin de mettre de mon côté un maximum d’avantages.

Qu’est-ce qu’un biomax me direz-vous ?

C’est ce que vous allez découvrir dans l’article de la semaine. Il l’avait écrit il y a quelques années, mais la technique est tout à fait d’actualité pour ceux qui ont une terre dure ou ingrate.