Nantes se transforme en potager géant pour aider les plus démunis

La crise sanitaire du coronavirus a vu naître de nombreuses initiatives solidaires, qu’elles soient lancées par des particuliers, des entreprises ou des villes. Alors que le confinement a été levé voilà quelques semaines, des initiatives continuent à émerger et sont plus nécessaires que jamais pour de nombreux Français qui restent encore vulnérables.

Afin de leur venir en aide, la ville de Nantes a lancé l’opération « Paysages nourriciers » et entame sa mutation en un véritable potager à ciel ouvert. Cette initiative est une action commune du Service des espaces verts et de l’environnement et du Centre communal d’action sociale de la ville de Nantes.

Les douves du château accueillent désormais un potager – crédit photo : J. Urbach/ 20 Minutes

Du 15 au 19 juin, les jardiniers municipaux nantais ont semé 10 000 plants de légumes dans 50 lieux de production à travers la ville pour venir en aide aux plus fragiles. À travers cette opération, la ville de Nantes souhaite approvisionner gratuitement les familles nantaises qui ont été les plus impactées par la crise économique et sociale liée au Covid-19.


25 tonnes de légumes cultivées sur 25 000 m2 de terres

Alors que la Banque alimentaire, la Croix-Rouge, le Secours populaire, les Restos du cœur et d’autres associations font de leur mieux pour aider les Nantais qui ont besoin d’eux, la demande de fruits et légumes a explosé et il est devenu difficile d’y répondre. La ville de Nantes essaye donc d’y apporter une solution, à sa façon.

potager cours cambronneLe potager du cours Cambronne – crédit photo : Fabienne Even/France Télévisions

C’est au total 25 000 m2 de terres qui ont été investis à travers Nantes pour faire pousser des légumes de saison pour l’été (tomates, courgettes, bettes à cardes, betteraves, choux…) et pour l’hiver (patates douces, courges, haricots, maïs…), ainsi qu’une tonne de pommes de terre et plus de 500 courges. Ces légumes seront distribués gratuitement aux familles qui en ont besoin.

C’est entre autres les massifs de fleurs des parcs et jardins nantais ainsi que certains espaces verts appartenant à la ville qui ont été investis par ces potagers urbains : le cours Cambronne, le long du mail Pablo-Picasso, la cité des Congrès, les jardins de l’Hôtel de ville, le jardin des Plantes, les douves du Château… Une production ultra locale !

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