L’Union. Un permis pour permettre aux citoyens de végétaliser la ville


La ville de L’Union propose aux citoyens de planter et d’entretenir bénévolement de petites parcelles sur l’espace public.

Lors du dernier conseil municipal, les élus Unionais ont adopté un « permis de végétaliser ». Fruit d’un partenariat avec Nord Est Toulousain en Transition (NETT), une convention sera proposée aux citoyens à la main verte qui souhaitent embellir et entretenir l’espace public.

L’Union ne compte pas moins de 87 hectares d’espaces verts. En 2014, la municipalité a choisi de les sanctuariser, ce qui veut dire qu’ils ne changeront pas de destination, et resteront des îlots naturels en plein cœur des quartiers.

Ce patrimoine vert est entretenu par les services techniques de la ville, et ses partenaires qui apportent leurs conseils, que ce soit Arbres et Paysage d’Autan ou encore l’association NETT. Bientôt, ces trois acteurs compteront sur le renfort de dizaines de mains vertes. Grâce au « permis de végétaliser », une initiative de NETT, la ville propose aux citoyens qui le souhaitent de signer une convention leur permettant de créer et d’entretenir des prés carrés sur l’espace public.
Propriétaire de l’espace public

Ce préalable administratif est nécessaire, pour permettre de confier ces petites surfaces aux bons soins des citoyens. En effet, la collectivité reste propriétaire de l’espace public.

Fort logiquement, tout un chacun n’est pas autorisé à cultiver ce que bon lui semble sans l’accord de l’administration.

Une fois la convention signée, les citoyens intéressés pourront alors cultiver quelques mètres carrés en vue d’embellir leur environnement. Cette démarche se veut parfaitement gratuite et désintéressée, mais présente d’autres avantages. Cet engagement permet de favoriser le développement de la nature et de la biodiversité au cœur des quartiers, mais également de renforcer les échanges, notamment entre voisins.
Pas de produits phytosanitaires

Les jardiniers bénévoles, en signant cette charte, s’engageront à ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour entretenir ces cultures qui ne seront pas clôturées. Ils pourront utiliser des plantes vivaces, fleuries, ornementales, aromatiques ou potagères, et veilleront à ne pas utiliser de plantes invasives, toxiques, épineuses ou allergisantes.

Chaque signataire de la convention disposera d’un droit de culture accordé pour 3 années.

une initiative qui pourrait intéresser d’autres communes ?