La Tristesse de Gaïa dénonce sans concession tous les travers de notre société qui a perdu le sens du monde, le sens de la mesure, une société totalement déboussolée… perdue au profit de quelques-uns.
Pierre Rabhi n’avait rien perdu de son mordant ni de sa lucidité. Toujours prompt à s’émerveiller devant la beauté de Gaïa, tout autant qu’à s’indigner face aux innombrables outrages que nous lui faisons subir par ignorance ou avidité. On reconnaît sans doute possible sa voix si particulière, son style inimitable, ses phrases qui font mouche, impeccablement ciselées, pleines de sens et de musicalité.
Dans ce livre Pierre Rabhi milite pour une insurrection de la sagesse, de l’intelligence et de la beauté. Il réaffirme sa foi dans les oasis, ces habitats regroupés capables d’offrir à la fois l’intimité nécessaire à chaque foyer et le partage de l’expérience et des équipements lourds. Le temps est imminent où le système dominant qui résiste pour que rien ne bouge, le si classique “business as usual”, va basculer dans la marginalité, inversant heureusement la tendance. Le recours à la Terre-Mère est en train de s’imposer comme une immense évidence.
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