Avec le déconfinement, les agents de la ville ont repris leurs fonctions, mais la ville souhaite désormais entretenir les espaces verts d’une autre façon et privilégier le respect des écosystèmes
Lucille Lheureux, adjointe au maire responsable des espaces publics interrogée par France Bleu Isère a indiqué : « C’est une opportunité qu’on n’avait jamais eue. L’opportunité d’avoir tout un printemps avec très peu d’interventions de l’Homme. »
L’enjeu ici sera de trouver le bon équilibre pour que la nature ne soit plus contrainte comme auparavant, tout en montrant aux visiteurs que ces espaces sauvages ne sont pas pour autant laissés à l’abandon.
.« L’enjeu maintenant c’est de redéfinir la place de l’Homme au côté de cette nature et pas simplement pour la contraindre.On va laisser plus d’espaces ensauvagés, des prairies notamment », indique l’adjointe avant d’ajouter que le choix des plantes changera aussi: « moins de plantes ornementales et un peu plus de plantes vivaces qui vont persister pendant l’hiver et refleurir au printemps. »
Ainsi, avec cette nouvelle approche de la nature, les 170 agents de la ville devront désormais apprendre à travailler autrement, plus en communion avec la nature afin de respecter les écosystèmes.
À Grenoble, les espaces verts occupent 440 hectares, ce qui équivaut à 23 % de la surface communale. Parmi ces espaces, 240 hectares sont des espaces verts publics. Leur ensauvagement permettra ainsi de favoriser le développement d’une biodiversité plus diversifiée.
En laissant davantage la nature s’exprimer, la municipalité espère ainsi voir apparaître de nouvelles espèces d’oiseaux, d’insectes et de papillons.
article de Cyril R. sur Ouest France
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