Dossier: La fertilisation

LA FERTILISATION

 La fertilité d’une terre c’est sa capacité à produire d’abondantes et régulières récoltes. Cela signifie qu’elle possède en réserve suffisamment d’éléments pour nourrir les plantes, mais aussi qu’elle est dotée d’une bonne structure permettant à l’air et à l’eau de bien s’infiltrer entre les mottes, tout en présentant une importante capacité de rétention de cette eau.

 Les plantes cultivées contribuent à l’amélioration de leur sol nourricier, grâce à la décomposition progressive des feuilles, des fanes… et des racines des espèces qui le composent.

Comme les plantes ne cessent d’absorber les nutriments, il faut les remplacer, faute de quoi on court le risque de voir le terrain devenir stérile.

 La fertilisation classique qui n’apporte que NPK sous forme de sels solubles, directement assimilables, permet d’obtenir de gros rendements mais est déséquilibrée, fragilise la plante, et favorise le parasitisme…

Les apports organiques (compost, fumier, résidus de récoltes…) sont rendus progressivement assimilables grâce aux micro-organismes du sol. Cela réduit les risques de lessivage vers les nappes ou les cours d’eau, et c’est une nourriture plus équilibrée pour la plante.

Pour obtenir une bonne fertilité, c’est-à-dire 1% d’humus convenable dans le sol, on peut avoir recourt à des Amendements et des Engrais.

       1   LES AMENDEMENTS

Un amendement est un produit apporté à la terre pour améliorer l’état physique, chimique et biologique du sol (= structure) en favorisant la formation de mottes, entre lesquelles peuvent passer l’air et l’eau. Un amendement peut en outre en se décomposant libérer des éléments fertilisants, mais ce n’est pas son rôle premier.

1.1      Les amendements minéraux

 Ils améliorent certaines propriétés physico-chimiques du sol telle que la correction de ph, ou l’amélioration de la structure du sol tout en facilitant son travail. Ils permettent ainsi aux plantes de mieux absorber les éléments nutritifs. Les principaux amendements minéraux sont la chaux, le gypse, les cendres de bois, le soufre, le sulfate de fer, le sable, l’argile, la marne…

Les plus utilisés dans les jardins sont la chaux pour augmenter le ph, d’un sol trop acide, et inversement le sulfate de fer pour acidifier un sol trop basique.


 Tableau récapitulatif : Les principaux amendements minéraux

 

PRODUIT

ACTION

PÉRIODE D’UTILISATION

Chaux

Elève le pH d’un sol trop acide (à éviter en sol calcaire) Allège les sols lourds et fertilise le sol

août à octobre

Gypse

Assouplit les sols lourds Neutralise les excès de sodium

août à octobre

Cendres de bois

Elève le pH d’un sol trop acide (à éviter en terre de bruyère) Enrichit le sol en éléments minéraux

au printemps avec modération

Soufre

Acidifie le sol (baisse le pH). A éviter en terre de bruyère

au printemps et à l’automne

Sulfate de fer

Action rapide pour acidifier un sol (baisse le pH)
Attention lors de l’application de sulfate de fer : ce produit tâche les dallages, il est donc important d’éviter l’application sur et auprès des surfaces minérales.

au printemps et à l’automne

Sable

Allège les sols lourds

au printemps et à l’automne

Source : https://www.jardiner-autrement.fr/les-amendements/

 

1.2      Les amendements organiques

Les amendements organiques ont une origine végétale, ils allègent les terres lourdes, donnent du corps aux terres légères et reconstituent le stock de matière organique du sol et l’humus du sol. Par leur minéralisation progressive, ils permettent de nourrir durablement les végétaux sans risque de lessivage, tout en assurant une meilleure circulation de l’air et de l’eau, en fait, ils nourrissent le sol avant de nourrir la plante, une fois la matière organique décomposée en substances minérales assimilables.

 1.2.1        Le fumier

Les fumiers de ferme, celui de cheval, excellent pour la fumure des terres lourdes, argileuses et compactes, qu’il allège alors que le fumier de bovins convient plutôt aux terres légères et sableuses, qu’il contribue à stabiliser. On emploie le fumier à raison de 3-10kg/m².

Sa composition : NPK = 5.3.6 et surtout déficient en phosphore (le fumier dit-on est « le reflet du sol »)

Le fumier subit bien des pertes concernant l’azote et la potasse d’où l’intérêt de maintenir toujours le tas de fumier tassé, et une fois épandu de suite l’incorporer à la terre.

Il est possible et profitable de limiter ces pertes par le tassement et l’arrosage par le purin qui créent un milieu anaérobie : plus le fumier est tassé et humide, plus son évolution est lente et plus il conserve son aptitude à la fermentation lorsqu’il sera de nouveau dans un milieu aéré.

Il est possible et profitable de limiter ces pertes par le compostage du fumier.

 Le compost du fumier est une véritable culture de microbes, qui favorise la réorganisation de l’azote, amorce l’humification et assainit la fumure organique.

Le principe et les effets du compostage consistent à faire démarrer dans un fumier maintenu dans un milieu anaérobie une fermentation aérobie mais en atmosphère confinée, ce qui implique une prolifération intense de micro-organismes qui utilisent pour leur propre synthèse la plus grande partie de l’azote du fumier. Et la forte élévation de température (70 à 75°C) qu’entretient cette fermentation active assainit le fumier (détruit bon nombre de germes…) et favorise l’humification.

La technique du compostage du fumier comprend 2 étapes :

           L’imprégnation des litières : phase de préparation en milieu anaérobie, on cherche à la fois à éviter le démarrage de la fermentation chaude et à incorporer les pailles et excréments solides et liquides…

          La fermentation chaude : phase active en milieu aérobie : le fumier est broyé, émietté, aéré et en tas ou au sol et recouvert de pailles et la fermentation démarre si le fumier est pailleux, si présence de Ca, P, Mg et oligo-éléments activant le développement microbien et si milieu aérobie semis-confiné. Dans ces conditions le fumier est prêt à être épandu dans 10 à 20 jours et avant 1 ou 2 mois.

 

L’utilisation rationnelle du fumier : une incorporation homogène plutôt qu’un enfouissement : les pertes de valeur fertilisante, lors de l’épandage du fumier sont souvent énormes -> l’épandre aussitôt… et le mélanger à la terre… le mélange avec les premiers centimètres du sol (si non composté) constitue un véritable compostage au sol -> provoque un démarrage actif des fermentations et une transformation de l’azote organique en corps microbiens.

ATTENTION : Le purin et le lisier sont des fertilisants médiocres à n’employer qu’avec précaution.

 

1.2.2        Le fumier déshydraté du commerce

Un tel fumier se présente en poudre et pourra constituer une alternative intéressante, qu’il soit classique ou enrichi en algues marines. Apportez-en au sol au moment du bêchage de vos parcelles à la dose de 2 à 3 kg/m², ou de 1 à 2 kg/m² à jeter au fond du trou de plantation de vos arbres et arbustes. Pour les arbres en place saupoudrer env. 1 kg de ce produit sur la surface correspondante à la couronne et bêchez. Il faudra diviser cette dose par 3 pour vos rosiers.

 

1.2.3        Les terreaux

Les terreaux qui résultent de la décomposition bien avancée de la matière organique et peuvent provenir de fumier ou de matières de bases et de résidus de végétaux (feuilles branches…) ont l’avantage de contenir une proportion très importante d’humus, facilement assimilable par les racines -> très bonne amélioration des sols, 0,5 à 2 kg/m², peu employé

Le terreau de feuilles, qui est en fait un compost fait uniquement de feuilles d’arbres et d’arbustes caducs est bien plus acide qu’un compost classique. Son pH peut être inférieur à 6. Il est idéal en mélange avec de la terre de jardin pour toutes les plantes de terre de bruyère.

1.2.4        Les composts

Ceux qui proviennent de la décomposition de débris organiques putrescibles (gadoues de villes, poudre d’os, marc de raisins…) riches en minéraux, ces produits fertilisants doivent être utilisés avec précaution pour éviter d’incorporer au sol des éléments indésirables (plastique, verre…)

Apports analogues au fumier = 3 à 10 kg au m² et les incorporer rapidement

 

Un compost en fin de fermentation est un excellent amendement organique : Il faut l’épandre en couches minces (1 à 5 l/m²) puis l’incorporer superficiellement au sol à la griffe (sur 5 à 15 cm)

Seul un compost ayant subi une très longue période de maturation peut servir de substrat de culture. Encore faut-il l’additionner de bonne terre. En effet, il faut éviter de semer ou planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supporte pas.

 

Le compost maison : excellent amendement organique, facile à réaliser et accessible à tous.

 Voici les 8 bonnes raisons de composter.

          Je recycle intelligemment la matière organique du jardin et de la cuisine

          Je diminue de 60% le volume de mes déchets ménagers

          Je réduis la pollution de l’air (évite la production de biogaz)

          J’améliore les qualités physiques de ma terre et je la rends facile à travailler

          J’améliore la fertilité de ma terre qu’elle soit argileuse ou sableuse

          Je nourris le sol qui à son tour nourrira les plantes

          Je fais des économies d’amendements organiques

          Je dispose d’un paillage gratuit et renouvelable

 

1.2.5        Les terres organiques

De bruyère, de châtaignier, de chêne… bien décomposées sont également employées pour alléger les sols compacts.

 

1.2.6        Les tourbes

Les tourbes fournies par des matières végétales plus ou moins décomposées possèdent de nombreux composants colloïdaux, nutritifs et un pH presque neutre, en règle générale, les tourbes blondes s’utilisent dans les sols argileux qu’elles allègent, alors que les noires s’appliquent aux sols très sableux auxquels elles donnent du corps grâce à leurs composants colloïdaux.

 

1.2.7        La corne broyée, action progressive

Elle provient des déchets d’abattoirs. Riche en azote mais libère aussi un peu de phosphate, de potasse et même de Mg, sur plusieurs années -> au pied des cultures pérennes comme arbustes, par ex. 8kg pour 100m².

 

1.2.8        Le sang séché, action rapide

Déchets provenant des abattoirs à volailles, apporte surtout de l’azote et un peu de phosphate. Son action rapide n’entraine pas de risque de brûlure -> en poudre fine, facilite son épandage et son incorporation à raison de 6kg pour 100m².

 

1.2.9        Les fientes déshydratées, action rapide :

Les fientes déshydratées proviennent des élevages intensifs de volailles, un des rares engrais organiques complet car libérant presque à quantités égales de l’azote, des phosphates et de la potasse, à incorporer au sol en cours de végétation seulement pour qu’il soit utilisé immédiatement sans risque de lessivage, à 6 kg pour 100 mètres carrés.

 

1.2.10    La poudre d’algues marines :

Est issue de l’exploitation du goémon et du varesh, très riche en oligo-éléments, peut s’utiliser toute l’année à 9 kg pour 100 mètre carré, peut être mélangé au compost.  Excellent complément pour tous les autres engrais.

 

1.2.11    Les mélasses :

 Sont les résidus liquides du pressage des betteraves ou du raisin, riches en potasse et facile à utiliser.

 

1.2.12    Les purins :

 d’ortie et de consoude sont les engrais organiques liquides les plus connus,  surtout utilisés en raison des vertus insectifuges et pour lutter contre les maladies cryptogamiques .Le purin d’ortie est plutôt riche en azote et moins en potasse alors que le purin de consoude a les propriétés inverses. Tous les deux sont riches en oligo-éléments , attention leur action fertilisante est importante que s’ils sont bien mûrs, on  dira après environ trois semaines de fermentation dans l’eau de pluie.

 Le purin de consoude favorise la pousse des semis ainsi que la maturation des plantes à fruits,

 Le purin d’ortie est un stimulant pour les plantes déjà installées.

 

1.2.13    Les engrais verts :

 

 C’est une culture de végétation rapide enfoui sur place et destinée à améliorer le sol.

 

1-      Les rôles multiples des engrais verts :

 

      Protègent et améliorent la structure

           – en couvrant rapidement le sol

           – leurs racines divisent le sol et y répartissent l’humus qu’elles laissent en mourrant.

           – Leurs  tissus décomposés lors de l’enfouissement sont une source de matière organique jeune et un peu de humus stable.

 

      Favorisent la nutrition des plantes :

       – réorganisent à l’automne les éléments nutritifs minéralisés pendant l’été (évitent leur lessivage)

       – leur décomposition libère rapidement les éléments minéraux qu’ils ont absorbés sous des formes assimilables.

      – les légumineuses cultivées en engrais vert enrichissent le sol en azote symbiotique.

 

       Ils enrichissent la terre :

 les engrais verts de la famille des Fabacées absorbent l’azote de l’air et le stockent grâce à des bactéries dans les nodules présents sur leurs racines. Cet élément majeur de la nourriture des plantes devient donc disponible dès que l’engrais vert est enfoui. Les espèces à fort enracinement vont quant à elles chercher les éléments minéraux en profondeur, minéraux qui se retrouveront dans les couches supérieures après broyage de l’engrais vert.

 

        Ils étouffent les mauvaises herbes :

 de qualité de pousse rapide ils prennent donc de vitesse les adventices détruisant même les mauvaises herbes annuelles qui auraient démarré en même temps qu’eux.

 

        Ils accueillent la faune utile :

 ils forment un couvert apprécié par les grenouilles, crapauds, orvets, coccinelles, et autres prédateurs naturels des parasites des plantes du jardin ( régulation de  la population d’indésirables ).

 

        Mélanger deux ou plusieurs espèces d’engrais verts pour cumuler les avantages des unes et des autres. Il faut bien sûr au départ choisir des espèces qui accepte d’être semées à la même période.

 

         Choisir un engrais vert en fonction du sol :

Sur un sol notoirement calcaire, la luzerne représente la solution idéale, la retenir que pour les cultures courtes.

 En terre plutôt acide, semer du lupin jaune ou du sarrasin ou mélanger les deux.

 En terre lourde, tournez-vous vers le lupin bleu,  la fève ou la féverole .

En sol pauvre, seul le sarrasin tire son épingle du jeu.

En tous sols, vous pouvez compter sur la phacélie, la moutarde et le seigle.

 

2-      La culture d’un engrais vert :

 Préparer la terre comme si vous alliez procéder à un autre semis de fleurs :  ameublir, passer un coup de griffe pour niveler, briser les mottes.

           Semer l’engrais vert à la volée, passer un rouleau à gazon.

          Arroser immédiatement maintenir le sol frais pour faciliter la levée.

           Laisser en place cet engrais vert au plus tard jusqu’à la floraison car il risque de se ressemer partout dans le jardin.

          Faucher l’engrais vert dès que vous avez besoin de la parcelle, à la faucille, à la cisaille à haie,  la faux,  la tondeuse , la débroussailleuse, etc.

          Laissez-le sécher quelques jours sur le sol pour qu’il perde un peu de son eau .

          Enfouissez-le dans la couche superficielle du sol d’un bon coup de griffe ou avec une motobineuse très lente… = fermentation aérobie en surface = compostage au sol.

Coup de pouce au démarrage : y mélanger du fumier.

La ronde des familles : comme il faut éviter de cultiver après un engrais vert une plante de la même famille, il faut aussi changer d’engrais vert sur chaque parcelle.

 

1.2.14    La Paille :

 

La technique d’incorporation des pailles (broyage, ancrage, compostage et enfouissement) dans mélange paille + terre, suit les mêmes règles que celles du fumier.

 

 LES ENGRAIS :

 Attention, dans le commerce, certains amendements organiques (vus plus haut) contenant des éléments fertilisants non négligeables, sont souvent vendus comme engrais organiques.

 Définition :

 Un engrais est un produit destiné à nourrir les plantes. Il apporte selon les formulations, 1, 2 ou les trois éléments principaux qui composent le menu des plantes, c’est-à-dire l’azote, le phosphore et la potasse. Il peut aussi délivrer en plus petite quantité d’autres éléments, tout aussi indispensables, comme le magnésium, le fer, le calcium, etc…

Un engrais peut être naturel ; il est alors soit organique comme la corne torréfiée, le guano… voir dans amendement organique, soit minéral ou organo- minéral.


 1   LES ENGRAIS ORGANIQUES :

 Produit naturel issu de déchets végétaux ou animaux par opposition à un produit de synthèse fabriqué par l’industrie chimique. Il libère dans le sol des composés fertilisants qu’il contient naturellement, souvent de l’azote, mais aussi des phosphates et des oligo-éléments.

 Devant être minéralisés avant de pouvoir être absorbés par les racines des plantes, les engrais organiques sont donc de préférence épandus un à deux mois avant la période d’efficacité souhaitée, plantation par exemple. Certains produits toutefois permettent une application juste avant la période d’effets souhaitée.

Les préparations en poudre s’épandent et s’incorporent à la couche superficielle du sol par un griffage sur une dizaine de centimètres de profondeur.

Les préparations liquides sont généralement destinées à des pulvérisations foliaires.

 

La fertilisation foliaire (les engrais foliaires) est fondée sur la capacité des plantes à absorber des éléments fertilisants directement par les feuilles. Sont utilisés surtout les algues, les purins (voir plus haut, dans amendement organique) et quelques essences naturelles de plantes. Les engrais foliaires passent directement dans la sève, corrigent rapidement les troubles de la nutrition, comme ils renforcent la résistance aux maladies.

   Les algues :  produits riches en oligo-éléments, en hormone de croissance et en vitamines.  

   Les essences naturelles : produit coup de fouet qui boostent la végétation.

 

Les fertilisations foliaires s’appliquent toujours de bonne heure le matin ou bien le soir. On évite ainsi les périodes ensoleillées et ventées pendant lesquelles les plantes se protègent en fermant leurs stomates c’est-à-dire les ouvertures qui conservent humidité et éléments nutritifs. Toujours chercher à atteindre la face inférieure des feuilles là où les stomates sont les plus nombreux et les plus importants en taille.

Remarque :

Les éliciteurs sont des substances généralement d’origine végétale qui ont la propriété d’induire              chez les végétaux des mécanismes de défense. Dès qu’une attaque est repérée, les éliciteurs déclenchent une série de réactions moléculaires avec par exemple la production « d’antibiotiques végétaux ». Ils permettraient donc aux plantes cultivées d’accroître leurs défenses naturelles contre les maladies ou les insectes.

 

  2     LES ENGRAIS MINERAUX :

 Il s’agit d’engrais naturels mais extraits directement du sol, sans transformation chimique, très concentrés, très efficaces, et ne doivent être employés que lorsque les engrais organiques ont montré leurs limites.

          Les phosphates naturels sont extraits de carrière, forte teneur en phosphate par rapport aux engrais organiques, à n’utiliser qu’en cas de besoin impérieux mise en évidence par une analyse de terre.

          Le guano est une matière minérale provenant de l’accumulation d’excréments et de cadavres d’oiseaux marins dans certaines régions du globe. C’est un engrais riche en azote, quantité importante de phosphate, un peu de potasse.

          Le Patentkali est une roche broyée apportant beaucoup de potasse associée à de la magnésie et du soufre. Très soluble il ne faut l’utiliser qu’au dernier moment en cours de végétation.

          La Kiéserite est une autre roche libérant beaucoup de soufre ainsi que de la magnésie. Contrairement au Patentkali, son action est lente et prolongée.

 

 Pour conclure :

 Attention de tenir compte du PH du sol et donc de choisir des engrais visant à neutraliser la réaction du terrain.

Au jardin éco-responsable ou naturel,il suffit de préférer le compost, et /ou  les fertilisants organiques.

Mais lorsque ceux-ci viennent à manquer, les engrais du commerce peuvent rendre de bons services : choisir toujours des engrais complets avec oligo-éléments. Complets, ils n’occasionnent pas de carence.

La formule NPK+MG (magnésie) est adaptée selon la culture : spécial rosiers, agrumes…

 

Références :

Jardiner-autrement  ,

Phytotechnie générale , Dominique Soltner.

Le guide pratique des techniques bio qui marchent : Le Truffaut du jardin écologique, Larousse.

Arvalis-infos.fr (Institut du végétal).

Et les expériences des Jardiniers des coteaux : coteaux21.bio